Alexandre Pétion: Diferans ant vèsyon yo

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Liy 15 :
Pétion est parmi ceux qui prônent l'assassinat de l'Empereur en octobre 1806, et par la suite il revendique la démocratie libérale contre Henri Christophe. Christophe, élu président, rompt avec le Sénat controllé par Pétion, et Haïti se divise de fait en deux États. Le Sénat qui ne reconnaît plus Christophe comme président, élit Pétion à sa place. Une guerre dérisoire se poursuit jusqu'en 1810 – Christophe contrôlera le nord (fief traditionnel des factions noires radicales) tandis que Pétion reste suprême au sud (où les gens de couleurs sont enracinés).
 
Reconnaissant l'aspiration des paysans (anciens esclaves) à être propriétaires, Pétion saisit les plantations en les faisant partager parmi ses supporteurs et le peuple. Cette action lui vaut jusqu'aujourd'hui les louanges des pauvres komkòm Papa Bon-Kè (Papa Bon-Cœur). Cependant, l'économie haïtienne, fondée sur l'exportation du sucre et du café, est en train de se revertirreconvertir à l'autarcie et à l'agriculture de la subsistance.<ref>{{cite web
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|title=Général Alexandre Pétion : « un rare génie politique haïtien »
|website=lenational.org
|date=16 avril 2018
|access-date=20 oktòb 2018}}</ref>
 
Il établit le Lycée Pétion à Port-au-Prince. En 1815, Pétion donne asile à Simón Bolívar (chassé pour le moment du Venezuela) et lui donne les matériaux pour reprendre sa campagne de libération. Il stipule seulement que Bolívar fasse émanciper les esclaves de toutes les terres libérées.