Masak ayisyen an nan 1937: Diferans ant vèsyon yo

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== Masak la ==
Nan nuit lan ki pou 2 oktòb 1937, yon masak òganize ak manchèt ki al fè ant 547 e {{formatnum:12166}} mò selon minis zafè etranjè tou drie peyi yo, plizyè milye pou laplipa bann sous yo.
 
Tanmen premye jou ki pou [[makakriyèz]] sa a, prezidan Trujillo deplase li menm vinn [[Dajabón (pwovens)|Dajabon]] e pwononse youn alokisyon komantan evènman an : {{citation|Depuis quelques mois, j'ai voyagé et traversé la frontière dans tous les sens du mot. Pour les Dominicains qui se plaignaient des déprédations par les Haïtiens qui vivent parmi eux, les vols de bétail, des provisions, fruits, etc., et sont ainsi empêchés de jouir en paix des fruits de leur travail, j'ai répondu, « Je vais corriger cela ». Et nous avons déjà commencé à remédier à la situation. Trois cents Haïtiens sont morts aujourd'hui à Banica. Ce remède va se poursuivre.}}<ref>Lee Turtis Richard, « Un monde détruit, une nation imposées : le massacre haïtien de 1937 en République dominicaine », ''Hispanic American Historical Review'' {{numéro}}82, mars 2002, p. 613.</ref>
 
Pandan prè youn semèn, ki pou 2 rive 8 oktòb 1937, Ayisyen yo pral kadav ak kout fizi, ak kout manchèt, bann gouden e bann kouto yo pa twoup dominicainesdominikèn, des civilssivil dominicainsdominiken et des membres des autorités politiques locales dominicaines. Pour augmenter le nombre de morts en empêchant les Haïtiens de fuir le pays, le pont principal entre la République dominicaine et Haïti, sur la rivière Dajabon, a été fermé.
 
Malgré les tentatives de blâmer le comportement des citoyens dominicains, il fut confirmé par des sources américaines que « des balles de fusils [[Krag-Jørgensen]] ont été retrouvées en grand nombre dans les cadavres, et que seuls les soldats dominicains disposaient de ce type de fusil<ref>Peguero Valentina, ''La militarisation de la culture en République dominicaine : le capitaine général Trujillo'', Lincoln, University of Nebraska Press, 2004, p. 114.</ref> ». Par conséquent, le massacre des Haïtiens a été une action calculée par le dictateur Rafael Trujillo pour homogénéiser la population dans cette zone frontalière et détruire cet embryon de « république haïtienne » que décrivaient les autorités dominicaines de l'époque face à l'importance de l'immigration haïtienne dans leur pays. La majorité des Haïtiens tués, lors de cette ''semaine sanglante'', était née en République dominicaine.